Après avoir observé une longue pause, indépendamment à sa volonté, l’artiste- musicien Dinastar Shango a repris ses activités, notamment avec les  travaux d’enregistrement de son nouveau single  « Matongi » (Dénigrements).

C’est ainsi qu’il a quitté sa base de Mulhouse  en France où il s’est établi depuis plusieurs années pour Paris dans le même pays où il s’est enfermé dans un studio du 27 au 30 décembre.

Comme on peut le constater, cet artiste n’a pas encore dit son dernier mot et, beaucoup de ceux qui le connaissent et qui ont gouté aux premières notes, encore brutes de son nouveau single rassurent que 2024 est une année porte bonheur pour l'artiste.

« Le conseiller artistique » de feu Madilu a encore à donner aux mélomanes de la musique congolaise (dans toute sa diversité), particulièrement à ses fans à qui il présente ses vœux les meilleurs pour l’année 2024.

Avec des titres évocateurs comme «Limbisa », chanson dédiée à sa chère épouse, Marthe Shango d’heureuse mémoire,  « Bolingo » (Amour), « Limbisa ngai » (Pardonnes –moi), le tout chanté dans le style « Afro Soul » dont il dit être le géniteur et qui crée la sensation partout où il se produit, il a encore à donner non seulement à la musique congolaise et africaine mais universelle.

Pour atteindre la qualité dans ses œuvres, celui que l’on  appelle également «Le Congolais de Mulhouse » aime s’entourer de grands esprits… des virtuoses, voulais-je dire.

A titre d’exemple, « Bolingo» réalisé 2009 et sorti en 2011 a bénéficié de l’arrangement de Sec Bidens et a connu la participation  vocale de « De Souza Santu » (ancien de groupe Empire Bakuba de Pépé Kallé), de Abby Surya (l’interprète de la célèbre chanson « Ousmane Bakayoko » de Mayaula, de Céline Cheynut (choriste de Christophe MAE), de Youssou N’dour et sans oublier le Grand Manu Dibangu…

Nous y reviendrons dans une interview avec cet artiste qui va certainement dévoiler les noms de ses collègues qu’il a invité cette fois dans « Matongi ».
 
B. Tsala