Cette coalition, constituée notamment du Regroupement Réveil Populaire (REPOP) de Claude Ibalanky, du Rassemblement des démocrates Tshisekedistes (RDT) de l’ancien ministre délégué à la défense, Sylvain Mutombo, exige que la CENI rende public le taux de compilation des procès-verbaux par circonscription, tout en précisant le total des suffrages des bureaux de vote non compilés.

« Au regard des quelques procès-verbaux des résultats des élections législatives nationales collectés et des évaluations internes faites par nous-mêmes, partis et regroupements politiques signataires de la présente déclaration, il est visiblement ressorti que nous avons tous atteint ledit seuil national d’éligibilité et sommes ce jour scandalisés d’être classés par la CENI comme ne l’ayant pas atteint. Par ailleurs, aucun des candidats députés nationaux de nos partis et regroupements politiques respectifs n’a été cité par la CENI dans sa liste répertoriant les candidats qui seraient impliqués dans la fraude électorale, des vices qui ont surplombé ce scrutin », a fait savoir Claude Ibalanky, Porte-parole de ce présidium.

Cette coalition demande à la Cour constitutionnelle, qu’elle considère comme l’ultime rempart de la pyramide judiciaire, d’examiner les requêtes qui lui sont soumises en toute indépendance et d’ordonner à la CENI d’effectuer le recomptage des suffrages. En plus de cela, ces regroupements politiques exigent de la centrale électorale qu’elle procède à la compilation des résultats des élections législatives et les rende publics avant la proclamation des résultats définitifs.

Claude Ibalanky a également annoncé des activités de grande envergure dans les prochains jours afin qu’ils puissent être rétablis dans leurs droits.

GT