Ces défenseurs de la cause feminine ont appelé les élèves à se préserver des relations sexuelles précoces avant le mariage. Parmi ces structures figurent notamment des ONG issues de la France, de la Belgique et de la République Démocratique du Congo (RDC) dont BUKU ASBL, Nyota Africa ONG et le Réseau des Femmes Leaders pour l'Accès à la Parole (RFLAP).

Afin de démontrer leur engagement indéfectible envers la promotion des droits des femmes et des jeunes filles, ces trois organisations ont uni leurs forces pour mettre en lumière des enjeux cruciaux concernant les femmes et les jeunes filles.

Stéphanie Boale, présidente de BUKU ASBL, a initié la journée en sensibilisant les lycéennes présentes sur l'importance vitale de la lecture dans leur développement intellectuel. Avec passion et engagement, elle a souligné comment l'accès à la lecture peut ouvrir des portes vers un avenir plus prometteur pour les jeunes femmes, renforçant ainsi leur autonomie et leur émancipation.

En parallèle, Dominique Nsangolo Nsansi et Grâce Israëlla Kangundu Ngyke respectivement porte-parole de Nyota Africa et présidente de Rflap, ont vigoureusement mis en garde contre les dangers des mariages précoces, surtout lorsque ces unions sont contractées à un âge mineur. Leurs discours percutants ont souligné les conséquences dévastatrices que ces mariages peuvent avoir sur la vie des jeunes filles, compromettant leur éducation, leur santé et leur développement personnel.

Cette campagne unie menée par ces trois Ong a permis de sensibiliser efficacement les élèves et les enseignants sur des enjeux cruciaux, ouvrant ainsi la voie à un changement positif et durable dans la lutte pour l'égalité des genres et la protection des droits des femmes.

Cathy Ibandula