Le gouvernement provincial du Kongo-Central et le parti politique Ensemble sont divisés sur les échauffourées survenus, mardi 12 décembre, au meeting du candidat Moïse Katumbi, à Moanda.

Dans un communiqué parvenu à Radio Okapi, le gouvernement provincial du Kongo-Central a condamné ces faits et a appelé la population à la sérénité.

Pour cet exécutif provincial, cette altercation est survenue entre les membres d’un parti politique organisant une caravane motorisée et les services de sécurité du candidat Moïse Katumbi.

« Les membres de la garde rapprochée du candidat précité auraient fait usage de leurs armes à feu pour des tirs de sommation lors de ces échauffourées », a-t-il ajouté dans ce communiqué.

C’est cela qui a suscité une vive tension au sein de la population, a soutenu le gouvernement provincial du Kongo-Central.

Il a précisé que la police nationale congolaise (PNC) n’a fait usage que de gaz lacrymogènes pour rétablir l’ordre.

Tout en condamnant ces faits, le gouvernement provincial du Kongo-Central a « invité la population à demeurer vigilante, sereine et à ne pas céder à toute manœuvre visant à perturber le bon déroulement du processus électoral en cours ».

Le gouvernement provincial annonce l’ouverture d’une enquête pour établir les responsabilités.

Contradiction sur les circonstances des faits

De son côté, le parti politique Ensemble pour la République a accusé le pouvoir en place d’avoir orchestré ces incidents.

« À Moanda, des tirs à balles réelles et de jets des pierres pour empêcher Moïse Katumbi de tenir son rassemblement avec le peuple. Un bilan circonstancié suivra. Ceci est une grossière erreur d’un pouvoir aux abois, qui a échoué », a annoncé, le porte-parole du parti politique Ensemble pour la République, Hervé Diakiese.

La bousculade due aux échauffourées de Moanda a causé des blessés dont un policier, affirment des sources officielles.


MMC / RO