D’après l’ancien Premier ministre et candidat sénateur dans la province du Kasaï Oriental, les élus provinciaux ne sont plus libres de leur choix, raison pour laquelle il dénonce la corruption et l’instrumentalisation qui sévit dans leur milieu politique.

C’est à travers cette déclaration que Samy Badibanga a évoqué les « failles du processus électoral actuel », dans cette partie de la province, qui semble d’après lui « enclin à la  corruption et à d’autres pratiques illégales contraires aux élections justes et transparentes ».

Il ne s’arrête pas là, il dénonce également les manœuvres des partis et regroupements politiques qui tendent à contraindre les députés provinciaux à voter pour tel ou tel autre candidat, et cela entrave la liberté de conscience et leur capacité à représenter dignement les intérêts du peuple, a-t-il déclaré.

Il poursuit en affirmant  ses inquiétudes par rapport à la crédibilité, l’impartialité et l’indépendance de la Cour constitutionnelle. À l'en croire, la révision des arrêts publiés récemment par la Haute cour s’est faite en violation de l’article 168 de la Constitution.

Gisèle Mbuyi