La cérémonie d’investiture a eu lieu samedi 28 octobre 2023, en présence des évêques et des pères fondateurs de l’ERC, notamment Albert Kakienza, Pascal Mukuna et Ejiba Ya Mampia.

A en croire le pasteur Albert Kakienza, une des raisons à la base de la destitution du pasteur Dodo Kamba, est entre autres, le détournement des ressources confessionnelles, la falsification du statut, des insultes à leurs endroits, le clientélisme et la cupidité, a-t-il précisé.
 
Et de poursuivre : “Nous avons désigné quelqu’un pour conduire nos églises, aujourd’hui ce monsieur nous a traité des imposteurs, satanistes… C’est pourquoi nous lui avons dit en face, nous te retirons notre confiance. Il a falsifié nos statuts, voilà la raison pour laquelle nous l’avons destitué. Il n’a plus le pouvoir de nous engager, il n’a plus le pouvoir de parler en notre nom. Son pouvoir a été déchiré, le pouvoir que nous lui avons donné est déchiré aujourd’hui. C’est pourquoi nous avons choisi Paul-David Olangi pour conduire nos églises“.

En outre, a-t-il précisé, qu’ils ne sont soutenus par aucun camp politique, mais ils vont travailler en collaboration avec les autorités établies pour la bonne marche de l’Église.

“Ce soir, je prends mes charges à un moment délicat de l’histoire de notre Église. C’est un moment de croire et d’espérer à une Église meilleure. Je crois que par la puissance du Saint-Esprit notre église sera honorée. Je suis devenu évêque pour honorer Jésus-Christ. Nous irons dans toutes les contrées du pays pour aller proclamer l’évangile de la Gloire, l’évangile de Jésus-Christ. L’Église peut dormir, mais elle ne mourra jamais ! Nous allons inscrire notre action dans la durée tout en s’appuyant sur les objectifs statutaires de l’ERC. Tous les noms des 14 pères fondateurs ont été exclus. Nous ne permettrons jamais, le statut dont les pères fondateurs ont eu du mal à fonder, que ça soit changé. S’il n’y a pas le consensus de tous les pères, je n’accepterai pas ça! “, a déclaré Paul-David Olangi.

De son côté, le pasteur Dodo Kamba rejette en bloc toutes ces accusations et continue à se considérer toujours comme  président de l’ERC, contestant en plus cette régularité de la procédure de son remplacement à la tête de cette structure à caractère religieux et qui engage les églises du réveil du Congo.

Gisèle Mbuyi