Une formation qui a pris fin vendredi 8 mars à Beni, dans le Nord-Kivu, et a été assurée du 29 février au 8 mars par le contingent brésilien de la MONUSCO, dont les militaires des FARDC ont, de jour comme de nuit, bénéficiés de cette formation sur l’identification et la neutralisation de l’ennemi et l’accroissement de l’efficacité des combats menés dans une jungle. Ils sont été édifiés également sur l’attaque de l’ennemi sur les montagnes, dans la brousse et dans l’eau, lieux de prédilection des groupes armés locaux qui écument la zone de Beni.

« Grâce à cette formation, nous sommes capables d'identifier l'ennemi, d'anticiper les interventions et de lui faire mal dans la profondeur. Nous sommes aussi outillés pour mettre en place les dispositifs pour mieux protéger la population en éliminant les dangers qui proviennent des groupes armés évoluant dans la jungle », a témoigné l’un des bénéficiaires,  le capitaine Rombaut Mukoka.

Pour le chef de bureau adjoint de la MONUSCO/Beni, Abdourahamane Ganda, cette formation qui intervient au moment du désengagement de la Mission onusienne, est l’un des héritages pour la restauration de la paix. « Cette formation a un caractère spécial. Nous assurons la connaissance à ceux qui auront pour mission de restaurer la paix dans le Grand nord. Nous espérons que les bénéficiaires vont transmettre les acquis de cette formation à d'autres militaires pour l'établissement définitif de la paix dans la région », a-t-il conclu.

De leur côté, les bénéficiaires ont exprimé à leur tour, le vœu de voir cette formation être élargie à d'autres unités pour faire monter en puissance les unités de combat au sein des FARDC.

Pour rappel, le contingent brésilien a déjà formé, depuis 2019 plus de 2000 casques bleus et FARDC au combat de jungle.

Gisèle Mbuyi