Dai Bing, représentant permanent adjoint de la Chine à l’ONU, a exhorté le Mouvement du 23 mars (M23) et d’autres groupes armés à mettre en œuvre les décisions des processus de Nairobi et de Luanda, à cesser les violences, et à se retirer des zones occupées en RDC.


La Chine note que la stabilité en République démocratique du Congo dépend avant tout de l’amélioration des capacités de sécurité du gouvernement congolais. De ce fait, l’Empire du milieu appelle la communauté internationale à continuer de fournir un soutien financier et technique nécessaire pour le plan de réforme de l’armée congolaise, qui fait face à des défis tels que le manque de fonds, selon le rapport du secrétaire général de l’ONU.

La Chine reconnaît aussi que la stabilité de l’Est du Congo est étroitement liée à la sécurité globale de la région des Grands Lacs. Pékin soutient les opérations de maintien de la paix et de sécurité menées par l’EAC, la SADC, l’Angola et la RDC, et encourage la communauté internationale à leur apporter son soutien.

De leur côté, les Etats-Unis d’Amérique pensent que la communauté internationale doit faire en sorte que le départ de la MONUSCO ne vienne pas exacerber une crise humanitaire déjà grave. Les Etats-Unis proposent au Conseil de sécurité d’engager un dialogue avec les autorités congolaises pour l’efficacité de la MONUSCO. Mais, en même temps, ils insistent sur le fait que « les choses doivent être claires car la mission seule ne peut résoudre le problème de l’insécurité dans l’Est du pays ».

Dido Nsapu