Au deuxième jour de la ville morte organisée par la société civile locale à Mahagi dans la province de l’Ituri, les activités ont été paralysées pour exiger au gouvernement congolais la fin des atrocités de la milice CODECO dans ce territoire.

C’était au centre commercial de Mahagi et plusieurs autres centres commerciaux ont été désertés par la population depuis que la société civile a décrété mardi trois journées de ville morte.

Les écoles, les maisons de commerce et les marchés ne sont pas opérationnels, renseignent les sources locales qui font remarquer que même les services de l’Etat sont contraints par les manifestants de fermer leurs portes.

La source signale qu’ils menacent de saboter certaines infrastructures routières qu’utilisent les miliciens pour les attaquer. La société civile locale et les notables du territoire sont décidés à poursuivre leurs manifestations jusqu’à la satisfaction de leur revendication par le gouvernement.

Pour sa part le chef de la chefferie de Panduru, Arnold Lokwa, invite les autorités compétentes à mettre fin aux exactions de la CODECO qui persistent depuis quatre ans.

De l’autre côté, l'administrateur militaire du territoire de Mahagi a invité la population à vaquer librement à ses occupations.

Sylvie Meta


(SM/PKF)