Le député national Daniel Mbau Sukisa a expliqué aux étudiants de cet alma mater que sa proposition de loi déposée à l’Assemblée nationale ne porte pas sur la fixation de la dot, mais concerne la révision de certains diapositifs du Code de la famille en apportant quelques nouveautés notamment sur la succession, les fiançailles, la dot, la fixation du lieu de résidence du couple et autres.
Selon l’auteur de cette proposition de loi, l’élu national ne fixe qu’un seuil du montant à verser pour la dot car la valeur humaine de la femme ne saura être égale au montant qu’on fixe. ‘‘ Cette proposition de loi »,a t-il dit ‘’ vient promouvoir le droit de la femme, de l’enfant et des jeunes’’.
Il a insisté en soulignant que ‘‘ ne peut se marier qu’une femme nubile et la dot ne vient que sceller son consentement’’.
Et d’ajouter que ce seuil financier n’est pas une spécificité congolaise. D’autres pays d’Afrique et du monde ont déjà devancé la RDC dans ce domaine, entre autres le Cameroun, La République du Congo.
L’élu du peuple a précisé que cette proposition de loi prévoit pareillement une close de convention numéraire qui laisse la possibilité à l’homme de payer le prix de la dot dépendamment de ses moyens et de son consentement. « Ce que nous évitons est que la famille exige des frais qui vont au-delà. Et si la loi passait, l’officier de l’Etat-civil aura la charge d’examiner la liste dotale en compagnie des experts coutumiers pour éviter tout dérapage, car l’exagération est une des sources de maltraitance à l’égard de la femme » a-t-il soutenu.
Gisèle Mbuyi
(GMMGW/PKF)