Ils sont plus de 70 spécialistes et six associations de médecins à demander à ce que les Français ajoute de la vitamine D dans leur quotidien, etc, de façon préventive. Selon eux, elle permettrait de diminuer les formes graves de la maladie de Covid-19, comme ils le précisent dans la Revue du praticien.

Pour le professeur en gériatrie au CHU d’Angers, Cedric Annweiler, la vitamine D a un rôle à jouer : ‘‘ Les personnes qui ont une concentration plus élevée de vitamine D lorsqu’elles sont affectées par le virus ont un meilleur pronostic, une meilleure évolution de la maladie, moins de formes sévères, moins de passages en réanimation et moins de décès.

C’est un rappel de bonne pratique : bien avant l’ère du coronavirus il était déjà recommandé que tout un chacun ait une concentration normale en vitamine D’’, rappelle le spécialiste.

A ce jour, la Haute autorité de santé ne partage pas l’avis de ces médecins. En effet, l’autorité publique indépendante ne recommande pas la vitamine D pour tous afin de prévenir les formes graves du coronavirus car elle manque de preuves. Les effets sur la calcification des os, par exemple pour éviter les fractures, sont connus, mais dans le cadre de l’épidémie, les observations sont toujours en cours, précise-t-elle.

Actuellement, un essai clinique piloté par le CHU d’Angers est en cours mais l’hôpital ne présente pas cette vitamine comme un traitement miraculeux, même si, la vitamine D est une piste sans risque dans la lutte contre le coronavirus, de ‘‘40% à 50% de la population française’’ présente une insuffisance en vitamine D, une vitamine qui joue un rôle dans le système immunitaire et influence l’action de nombreux gènes. Elle régule la production d’une enzyme présente sur la membrane des cellules (ACE2), qui constitue le point d’entrée du coronavirus dans les cellules.

L’avocat, le jaune d’œuf ou le thon naturel-même en conserve, contient 6,1 up de vitamine D pour 100g.

Gisèle Mbuyi/24 matin.fr


(GM/TN/Yes)