La chute de ce bureau, émanation de la majorité au sein de l’Assemblée nationale, a ouvert une grande brèche pour la transhumance des députés FCC malades de la « ministrite », cette boulimie à vouloir à tout prix devenir ministre ou y rester.

Des figures phares de ce regroupement politique n’ont pas hésité à traverser la rue corps et bagages. Jean Charles Okoto, Ngoy Kasanji et avant eux Julien Paluku, Pius Muabilu ont rejoint l’union sacrée. A en croire des sources proches de la présidence de la République, d’autres grandes figures du FCC qui ont choisi de traverser la rivièrre sont attendues incessamment. Chaque jour qui passe, le camp de l’union sacrée enregistre de nouveaux adhérents.

Mais curieusement, au niveau de la coordination du FCC, le silence est total. Aucune réaction en rapport avec ce départ en masse même si en démocratie chacun est libre d’adhérer à un regroupement politique et de le quitter. Les quelques réactions qu’on registre se rapportent aux actes posés par le président Tshisekedi, notamment la nomination de l’informateur qui a été jugée unilatérale comme si la coalition existait encore.

Bon nombre d’analystes politiques sont d’avis que ce silence complice des cadres du FCC apparaît comme une sorte d’approbation. C’est comme si on disait aux transfuges, « allez-y les gars, on viendra vous rejoindre ».

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(TN/Yes)