Selon l’Organisation de défense des droits de l’homme, Convention pour le développement des peuples forestiers « CODEPEF », ces ‘’malfrats’’ voulaient bruler un véhicule de l’équipe de la riposte à la maladie à virus Ebola. Des policiers sont intervenus pour les empêcher de commettre ce forfait, en tirant plusieurs coups de feu à l’air.

L’administrateur du territoire adjoint de Mambasa, Obedi Yakani, a indiqué que la sécurité est renforcée à l’hôpital général de Biakato pour prévenir toute attaque de ce CTE.

Selon lui, les membres du comité territorial de sécurité se rendront jeudi 14 novembre à Biakato pour un dialogue avec les habitants, dans l’objectif de solliciter leur collaboration dans la riposte.

Une enquête a été ouverte par la police afin de retrouver les auteurs de ces ‘’ actes inciviques’’. Depuis le début de l’année, plus de 300 attaques contre les personnels de la santé ont été documentées en RDC, causant six décès et 70 blessés.

En guise de rappel, des agents chargés de la riposte à la maladie à virus Ebola et leurs installations ont été sous une forte menace d’attaques des miliciens Maï-Maï dans le territoire de Mambasa. Ces derniers ont jeté de tracts à plusieurs endroits pour annoncer une attaque imminente, avait indiqué dimanche 6 octobre l’administrateur du territoire.

L’ONG CODEPEF rapporte que certains habitants ont déjà quitté les quartiers périphériques de Mambasa. Des tracts ont été ramassés à trois endroits différents, dans lesquels ces miliciens ont annoncé leur incursion imminente à Mambasa-centre. Selon l’administrateur du territoire, ces hommes armés ont même lancé des messages téléphoniques pour faire de chantage à l’équipe de riposte.

Ils exigeaient – à travers ces messages – de l’argent pour organiser les obsèques d’un de leur frère mort d’Ebola, il y a environ trois semaines à Mangina.

Raymond Okeseleke


(ROL/GW/Yes)