Néanmoins, dans le rapport Doing Business 2020 publié par l’équipe de la Banque mondiale, la RDC a fait l’exploit de gagner une place. Le pays de Félix Tshisekedi a vu quelques unes de ces réformes, précisément trois, être retenues.

C’est un motif de satisfaction pour le DG de l’ANAPI, Anthony Nkinzo, qui a accompagné le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi au 1er Sommet Russie-Afrique à Sotchi. Il a indiqué à partir de cette ville balnéaire que la réduction du taux de l’impôt sur les bénéfices et profit, passe de 35 à 30%, la réduction du coût de création de l’entreprise (prise en compte seulement cette année), l’existence de l’ordre des ingénieurs civils symbolisant un vrai engagement dans l’alignement aux standards opérationnels sur le plan normatif.

Antony Nkinzo n’est pas découragé par la faible moisson récoltée par la RDC. « …le gouvernement va fournir encore plus d’effort pour les prochaines années, si nous avons l’ambition de faire mieux », a-t-il laissé entendre en soulignant que « l’amélioration du climat des affaires, c’est notre affaire à tous ».

Dans le rapport Doing Business 2020, deux pays d’Afrique subsaharienne se démarquent. Le Nigeria, la plus grande économie de la région, s’est hissé au rang des pays qui ont le mieux progressé au monde aux côtés du Togo.

Faut-il le rappeler, le rapport Doing Business passe en revue 12 sujets qui ont un impact sur la vie des entreprises, à savoir la création d’entreprise, permis de construire, accès à l’électricité, titre de propriété, obtention de crédit, protection des actionnaires minoritaires, paiement des impôts, commerce transfrontalier, respect des contrats, traitement de l’insolvabilité, emploi de salariés, contrats avec l’Etat.

St Théodore Ngangu Ilenda


(TN/Yes)