La situation du député honoraire Ne Mwanda Nsemi a été au centre des échanges ce jeudi 09 mai 2019 au Palais du peuple entre la présidente de l’Assemblée nationale, Mme Jeanine Mabunda et une délégation des élus nationaux de la province du Kongo Central.

Le plaidoyer a tourné sur l’implication de Madame Mabunda afin que Ne Mwanda Nsemi n’écope pas d’une sentence prisonnière.

« Nous sommes venus rencontrer la présidente de la Chambre basse du parlement pour la sensibiliser afin qu’elle puisse prendre en charge nos revendications, Ne Mwanda Nsemi est un mukongo », a souligné le représentant de la délégation, l’honorable César Fwani.

Pour César Fwani, il y a de l’acharnement contre le leader de Bundu dia mayala après sa nouvelle réapparition depuis près d’une année d’incertitude sur sa situation.

Nous nous opposons à toute idée de sa réincarcération. La justice, c’est bien mais elle ne doit pas être à double vitesse, estime-t-il.

A cet effet, la présidente de l’Assemblée nationale leur a annoncé qu’elle a déjà pris contact avec le gouvernement de la République et qu’une suite favorable pointe à l’horizon.

La redynamisation des débats parlementaires au menu des échanges entre Eve Bazaïba et Jeanine Mabunda 

Redynamiser les débats et le contrôle parlementaire ont constitué l’essentiel de l’entretien entre la présidente de l’Assemblée nationale et deux députés de l’opposition conduite par l’honorable Eve Bazaïba.

Nous devons renforcer le contrôle de l’action du gouvernement. C’est parmi les points qui ont failli dans la législature passée. On peut beau être un gouvernement de la majorité, mais il faut qu’en tant que député, nous puissions jouer notre rôle ; sinon c’est la population qui en pâtira », a souligné la Secrétaire générale du Mlc.

« Car l’Assemblée nationale, c’est le respect des lois. Nous qui sommes des législateurs, nous devons commencer par nous-mêmes à respecter des lois. Et surtout pour ceux qui concerne le contrôle de l’action du gouvernement.

Et de préciser,  c’est inexplicable, nous sommes en 2019, à travers le monde, on est en train de procéder à l’évaluation de l’an 4 d’atteindre des objectifs du développement, mais en Rdc, nous sommes encore dans les discussions de positionnement ».

Gisèle Tshijuka/MMC


(GTM/Yes)