La direction générale de lutte contre la maladie a vacciné 74.732 personnes contre l’épidémie d’Ebola au Nord-Est de la RDC depuis le 08 août 2018 jusqu’au mercredi 07 février 2019, rapporte le ministère de la Santé dans un communiqué sur la situation épidémiologique de cette maladie dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, parvenu jeudi à l’ACP.

Selon la source, le nombre de vaccinés dans cette partie du pays est reparti de la manière suivante : 20.473 à Beni, 18.522 à Katwa, 8.168 à Butembo, 6.035 à Mabalako, 2.736 à Kalunguta, 2.200 à Komanda, 2.074 à Goma, 1.821 à Oicha, 1.663 à Mandima, 1.157 à Karisimbi, 1.153 à Kayina, 982 à Kyondo, 964 à Bunia, 953 à Vuhovi, 920 à Masereka, 744 à Mutwanga, 700 à Lubero, 590 à Rutshuru, 567 à Biena, 527 à Nyankunde, 510 à Musienene, 355 à Tchomia, 272 à Mangurujipa, 204 à Alimbongo, 167 à Kirotshe, 125 à Nyiragongo, 97 à Watsa (Haut-Uélé) et 13 à Kisangani.

La direction générale de lutte contre la maladie a également enregistré dans la journée de mercredi 6 février 2019 un nouveau cas confirmé de maladie à virus Ebola à Katwa (Nord-Kivu).  On note aussi deux nouveaux décès des cas confirmés dont un décès communautaire (décès survenu en dehors d’une structure de santé) à Katwa et un décès au centre de traitement d’Ebola (CTE) de Butembo.

Depuis le début de cette dixième épidémie d’Ebola en RDC le 1er août 2018 jusqu’au 06 février 2019, le total des cas est de 789 dont 734 cas confirmés au laboratoire et 54 cas probables. Au total, il y a eu 488 décès (434 décès des cas confirmés et 54 décès des cas probables). On a enregistré également la guérison de 267 personnes jusqu’au 06 février 2019. A ce nombre s’ajoute 199 cas suspects en cours d’investigation.

Il sied de signaler que le contact à haut risque pour qui on avait lancé un avis de recherche sur les réseaux sociaux et qui voulait se rendre à Kinshasa, a été retrouvé à Butembo par les équipes de la riposte dans la même journée de mercredi.

Notons que si tous les citoyens respectent les mesures sanitaires préconisées par le ministère de la Santé, il est possible de faire en sorte que, même si un cas d’Ebola arrivait dans de nouvelles zones de santé, il ne serait qu’un cas sporadique et n’entraînerait pas une nouvelle flambée épidémique.  

ACP 


(TN/TH/GW/Yes)