Le ministère des Mines, projette une production de 1.255.513,72 (un million deux cent cinquante-cinq mille cinq cent treize tonnes, soixante-douze décagrammes) de cuivre, indique un document qui retrace les performances à réaliser en 2019. Selon le document, il envisage également la production de 117.415,24 tonnes de cobalt, 32.53628 Kg d’or, 22.938.008,40 carats de diamant, 30.187,06 tonnes de cassitérite et 411,68 tonnes de wolframite.

Cette amélioration de la production envisagée est tributaire de la bonne gouvernance dans le secteur minier, la mise en valeur des potentialités à travers les études géologiques, et l’attractivité mise en place et exercée pour attirer de nouveaux capitaux dans le secteur minier en vue de la diversification de la production et l’élargissement de la chaine de valeurs, souligne le document.

Cette vision des mines, renchérit le document, consiste à accroitre la richesse nationale, le nombre d’emplois décents et les recettes fiscales dont les socles sont, la résorption du déficit infrastructurel et énergétique ainsi que l’accès aux innovations.

C’est dans ce cadre que le gouvernement avait déclaré le 24 novembre 2018, le cuivre, le coltan et le germanium « substances minérales stratégiques » qui sont désormais taxées à 10% à l’exportation.

Les objectifs de 2019 

Selon le document, le ministère des Mines entend réaliser au cours de cette année, trois principaux objectifs à savoir, améliorer la connaissance du sol et du sous-sol, accroitre la production minière et améliorer la gestion de l’environnement minier

D’après Martin Kabwelulu, le minerai tel que le cobalt remplit aujourd’hui toutes les conditions prévues par le code minier pour être déclare « minerai stratégique. Outre le cobalt, le lithium et le germanium sont aussi comptes parmi les minerais stratégiques.

Il a soutenu qu’une politique nationale sur le cobalt est en réparation. Selon lui, la politique actuelle du gouvernement porte sur le comment éviter que le cobalt ne devienne source de malheur pour la République Démocratique du Congo, comme le sont le diamant, le coltan et la cassitérite.

Il s’agit ici de la révolution de l’industrie automobile avec le caoutchouc pour la fabrication des pneus et de la création du comité international des pays producteurs et exportateurs de cuivre (CIPEC). La géostratégie du cobalt de la RDC est significative. Le pays abrite presque la moitié des réserves de ce minerai et en exporte 60% de la production mondiale, rappelle-t-on. Cependant la RDC n’a ni usine de raffinage pour développer une valeur ajoutée.

Le minerai voyage sous d'autres cieux avec un contenu approximatif de 41% du métal, tandis que le pays encaisse moins de 50% des fantastiques cours LME du cobalt près de 100.000 dollars la tonne. La plus-value se fait essentiellement en Chine, le leader mondial du cobalt raffiné.

ACP 


(TN/TH/Yes)