A en croire cette Mission de la SADC en République Démocratique du Congo (SAMIRDC), ces attaques des rebelles du M23 ont touché des civils innocents et sans défense, dont des femmes et des enfants, et cela a provoqué des déplacements massifs des populations, bloquant ainsi les routes d’approvisionnement vers la ville de Goma en aggravant la situation humanitaire, indique le communiqué.

"Le fait de prendre délibérément pour cible des civils innocents constitue une violation flagrante du droit international humanitaire et des lois et principes relatifs aux droits de l’homme", peut-on lire dans ce document.

Par ailleurs, il faut noter que le bilan provisoire publié par les autorités provinciales, indique que des bombes présumées larguées par le M23, ont tué au moins 15 civils et blessé 35 autres le vendredi 3 mai. Les projectiles ont explosé sur le site de Lushagala, situé dans un camp de personnes déplacées dans le quartier Mugunga, dans l’ouest de la ville de Goma.

Gisèle Mbuyi