« La RDC exige des sanctions contre le Rwanda », annonce La Référence Plus. Dans un communiqué diffusé le lundi 6 mai 2024, le gouvernement de la RDC exige des sanctions internationales contre le Rwanda, à la suite des bombardements des camps des déplacés près de Goma (Nord-Kivu).

Pour le gouvernement congolais, il est urgent que la communauté internationale prenne des sanctions politiques et économiques conséquentes pour contraindre le Rwanda à abandonner ses aventures terroristes et meurtrières sur le territoire congolais.

Face à cette énième attaque sur des civils congolais, Kinshasa dit se réserver le droit de tirer toutes les conséquences sur le processus de Luanda et appelle le facilitateur de « prendre ses responsabilités quant à ce, mais aussi promet une réponse proportionnelle ».

Dans le même registre, l’Agence congolaise de presse (ACP) rapporte que la France a condamné « fermement », dans un communiqué de son ambassade en République démocratique du Congo rendu public lundi, « les bombardements de camps de déplacés à proximité de la ville de Goma », le 3 mai dernier et invité le Rwanda à retirer ses forces.

« Comme l’a rappelé le Président de la République lors de la venue de M. Félix Tshisekedi, Président de la République démocratique du Congo à Paris le 30 avril dernier, la France apporte une condamnation ferme de l’offensive du M23 et elle appelle le Rwanda à retirer ses forces de la RDC », a-t-on écrit.

« La France exprime sa solidarité aux victimes et à leurs familles. Elle appelle à faire toute la lumière sur les responsabilités de cette attaque qui constitue une violation flagrante du droit international humanitaire », a indiqué l’ambassade française dans le communiqué.

Paris a  dénoncé dans ce document, « l’escalade des violences contre les civils au Nord-Kivu » et condamné « toute attaque contre les civils, ainsi que l’utilisation d’armes lourdes à proximité des camps de déplacés ».

Forum des as rapporte sur la même affaire, que les évêques catholiques du Congo tapent du poing sur la table. Indignés d’apprendre le carnage dont sont victimes les compatriotes congolais logés dans le camp des déplacés à Mugunga, à la porte de Goma, ils fustigent  « la barbarie  » dont font montre les éléments de M23 soutenus par l’armée de Kigali. Les prélats catholiques appellent l’Union africaine et les Nations Unies à diligenter une enquête indépendante pour établir les responsabilités. Ils exhortent le Gouvernement central à ne pas seulement se limiter aux condamnations mielleuses et non engagées.

Le Phare consacre son titre leader à la nouvelle crise des carburants. « Le gouvernement et les ‘pétroliers ‘ se renvoient la balle », constate le confrère.

Selon le président de la profession pétrolière, la crise qui sévit à Kinshasa, où on observe depuis vendredi des longues files d’attente devant les stations de services, est imputable au gouvernement qui n’a pas respecté ses engagements consistant à compenser les manques à gagner découlant de la différence entre les prix réels auxquels devraient être vendus les carburants à la pompe et ceux imposés à la profession pétrolière.

Ilenda wa Ilenda