Le musicien Dinastar est dans le dernier virage dans la réalisation de son single «Matongi» (en français dénigrement ou médisance). Ainsi multiplie- t-il des activités pour atteindre son objectif. Tel est le cas de ces nombreux déplacements entre son fief de Mulhouse et la ville de Paris en France. A titre d’exemple, il a séjourné dans la capitale française pendant presqu’une semaine à partir du 26 avril 2024, enfermé  dans un studio à Bobigny, pour une séance d’enregistrement de la voix, de certains instruments (guitare, batterie, percussion).

A ce sujet, de retour à Mulhouse, il a annoncé : «  Mon prochain déplacement sur Paris, sera pour enregistrer la voix définitive et procéder au mixage du titre ».

Par ailleurs, dans le cadre de la promotion de son nouvel opus, le père de l’Afro soul a mis son extrait dans les réseaux (Facebook, Tik tok, Instagram),  précise-t-il lui-même, pour annoncer, juste les couleurs. Il s'agit d'une voix témoin et d'un son non mixé. Un avant-goût de ce qu’il va proposer aux mélomanes dans un travail fini qui sera bientôt disponible. De l’avis de ceux qui ont eu à le déguster, surtout ses nombreux fans, il s’agit d’un travail de qualité qui fera long feu. Pourvu qu’on assure une bonne promotion.

« Matongi » dénonce les antivaleurs

A propos de la date de la sortie de ce single, il préfère créer le suspense en relevant : «Je ne fixe pas la date. J'annoncerai la date que quand tout sera prêt. J'opte de travailler autrement... »

S’exprimant sur le producteur, il annonce : « C'est Dinastar Shango Production (DS PROD en sigle). Il s’agit de mon label indépendant. Mon label est affilié à la  Société des Producteurs Phonogrammes en France (SPPF).

Pour ce qui est du titre « Matongi », il s’exclame : « Bâh, c'est tout simplement, le constat de cette société en perte de vitesse, qui m'a beaucoup inspiré. Il suffit d’observer ce qui se passe autour de nous (dans les relations familiales,  amicales…) pour se rendre compte du degré de la propagation de fausses nouvelles, juste pour nuire à autrui même à son frère, à son ami. Et, ajoute-t-il, cette anti valeur semble devenir une valeur dans la société congolaise, en particulier. Et c'est très déplorable.

L’artiste, soutient-il, est le peintre de la société. A l’instar de Franco Luambo Makiadi qui dénonçait les méfaits du genre, moi aussi je me sers de mes œuvres pour éduquer. D’ailleurs je ne suis pas à mon premier essai dans ce domaine. J’ai composé plusieurs autres chansons aux titres évocateurs, provocateurs, voulais- je dire, comme « Bolingo » (Amour), « Limbisa ngai » (Pardonnes –moi). Et que dire de «Congo Paradis» qui exalte les richesses de mon pays. Je suis un musicien complet : chanteur, auteur, compositeur et interprète.

Boni Tsala