Difficile voire impossible d’accéder dans la périphérie de la Commission électorale nationale (CENI) dans la commune de la Gombe ce jeudi matin, jour où les opposants ont  prévu d’organiser un sit-in devant le siège de la Commission nationale électorale (CENI). Les organisateurs de cette activité ont fait face à un important dispositif sécuritaire.

Les barrières sont érigées partout pour filtrer les piétons. Quant aux automobilistes, ils ne sont pas autorisés à franchir ces barrières. Pour ceux qui viennent de la partie ouest notamment de Kintambo, Lingwala, Ngaliema, de la Gombe, ce dispositif sécuritaire composé des éléments de la Police nationale congolaise (PNC) et ceux  de la Garde Républicaine (GR). La barrière est placée sur le boulevard du 30 Juin, non loin du siège de la Banque congolaise de commerce (BCDC).

Pour ceux  du Centre et de l’Est de la capitale, ils sont butés à l'interdiction de pénétrer vers le boulevard du 30 juin à partir de l’Avenue Tabu Ley (Ex Tombalbaye) ou encore de l’avenue Colonel Ebeya.

Plusieurs jeeps de la PNC sont en stationnement sur place ou font de navettes.
La confusion est totale de la part des éléments de la PNC. Pour aller à la messe à la paroisse Sainte Anne, un officier m’a exigé ma carte de service. D’autres, demandent la carte de service pour prouver que vous travaillez ou résidez dans la partie « encerclée ». Vous leur présentez votre carte de service, ils vous exigent votre carte d’électeur (qui sert de carte d’identité). Seuls les élèves en bleu et blanc, notamment ceux du Collège Saint Joseph franchissent sans condition ces barricades.  Mais après quelques instants, on les voit rebrousser chemin. Certainement parce que leurs enseignants ne sont pas à leurs postes.

Un  de nos stagiaires a en ce qui le concerne rencontré un policier qui lui a exigé un pot de vin, en dépit du fait qu’il lui a présenté sa carte d’étudiant pour arriver sur l’Avenue du Flambeau où sont situées nos installations.

Suite à la difficulté d’accéder dans les bureaux, hôpitaux, magasins, résidences et autres installations situées au-delà des barrières, plusieurs personnes attendent, d’autres ont préfèrent retourner à la maison. De même que les embouteillages sont monstres dans les routes environnantes où la circulation est devenue   intense.

Boni Tsala