C'était une occasion pour la communauté LGBTI, de sensibiliser et de faire le plaidoyer auprès de la Cndh afin qu'elle protège les droits de cette partie de la population vulnérable.
Placée sous le thème : "Toujours ensemble : unis dans la diversité", cette journée était aussi l'occasion pour la communauté LGBTI de se faire entendre à travers les médias afin de changer l'image que la population se fait sur eux. En d'autres termes, enlever les stéréotypes que la population se fait sur cette communauté.
La communauté LGBTI a également des droits comme toute personne héterosexuelle . Et la constitution de la RDC reconnaît cela .
L'analyste aux programmes VIH au sein du PNUD, madame Georges Biock a dans son allocution rappelé les discriminations, les violences tant physiques que morales que subissent la communauté LGBTI .
"Le PNUD en tant qu'institution de développement a soutenu l'élaboration des lois tendant à protéger les personnes vulnérables.
Protéger les droits humains et promouvoir l'inclusion sociale tel est l'une des missions du PNUD", a dit en substance la représentante du PNUD.
"Nous veillons au respect des principes de participation d'inclusion, d'égalité et de non discrimination dans tous nos projets et programmes allant de la consolidation de la paix à la lutte contre le changement climatique", a précisé Georges Biock.
Et de renchérir :
"Nous avons tous un rôle à jouer en dénonçant la haine, les discriminations et les violences auxquelles un grand nombre de personnes LGBTI font face".
La Vice- présidente de la Commission nationale des droits de l'homme a indiqué que les droits humains sont inscrits dans la constitution de la RDC, et ces droits sont garantis par l'Etat et sont imputables à chaque personne sans distinction de tribus, d'ethnie, de conviction religieuse.
Et ces droits sont également reconnus pour les personnes vulnérables dont la communauté LGBTI.
A travers ces échanges, la Cndh a pris l'engagement de se pencher davantage sur les formes de discrimination dont subissent la communauté LGBTI .
Par ailleurs, la communauté LGBTI représentée par Julia Makwala de l'ONG Oasis, Orphée Mubake de l'ONG Mwangaza et Apal de l'ONG Vision Plus ont tour à tour condamné avec la dernière énergie, les différentes formes de discriminations auxquelles ils subissent au quotidien et ont à cet effet, suggéré au Cndh de faire entendre leur plaidoyer auprès des instances des droits de l'homme et mettre en application la résolution 275 de l'Union Africaine adoptée lors de la 55ème Session ordinaire de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples tenue en 2014 à Luanda en Angola.
Gisèle Tshijuka