A en croire le porte-parole des inspecteurs de l’EPST à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, ils menaçaient de boycotter l’organisation des épreuves pratiques de l’Examen d’Etat ce lundi 15 mai 2023. Ils ont manifesté dans les rues de Kisangani, dimanche 1er mai, dans la mi-journée, pour faire entendre leurs voix au sujet d’un montant de prime dérisoire qui leur a été proposé par l’inspecteur principal de l’EPST/Tshopo I.

Ces inspecteurs disent que le nombre d’élèves finalistes et les frais de participation ont augmenté sensiblement cette année, comparativement à l’année dernière, mais leur rémunération reste dérisoire. « Que l’on puisse payer un chef de centre 2.500.000 francs congolais, un adjoint technique 2.300.000 francs congolais (1000 USD) et un secrétaire 2.100.000 francs congolais », a-t-il déclaré. « Si le comité provincial de l’EPST/Tshopo I ne prend pas en considération cette déclaration, il n’y aura pas organisation de pratique professionnelle », a-t-il ajouté.

De son côté, l’inspecteur principal provincial, Grégoire Muka Kalenga, a fait savoir  que le montant à payer avait été fixé bien avant par le comité provincial de l’EPST. S’il y a des revendications à formuler c’est à cette instance qu’il faudra les orienter. Et d’ajouter :