L’environnement est pollué par la présence des eaux contenant parfois des matières fécales devant l’hôtel Belle Vie, (trois étoiles ?) dans la commune de la Gombe.

Qu’il pleuve ou qu’il ne pleuve pas, il y a des eaux stagnantes devant cet lieu de passage ou de repos situé en plein centre- ville, au no 16 de l’Avenue  Tabu Ley  (ex Tombalbaye) dans la commune de la Gombe à Kinshasa. De temps à autres, l’Office de voiries et drainage (OVD) y dépêche des équipes pour assainir ces lieux en débouchant les caniveaux. Mais la solution est loin d’être trouvée.Il ne s’agit pas des eaux de ménage mais celles provenant des installations sanitaires. Ce qui est révoltant, c’est le fait  que ces eaux drainent ces matières,… visibles à l’œil nu.

Ces eaux, il faut le dire, ne proviennent non seulement de cet hôtel rendu célèbre pour avoir accueilli  le premier cas détecté de Coronavirus, mais aussi d’autres bâtiments environnants non loin du rond-point Kin-Mazière.

Plusieurs parcelles se trouvant dans la commune de la Gombe ne disposent pas des fosses septiques, selon le plan des colonisateurs belges. Les eaux usagers des installations hygiéniques et de ménages sont dirigées vers les conduites pour se déverser au fleuve. Mais il se fait que certaines de ces conduites sont bouchées, ou ont été détruites par les entreprises de constructions  des routes et des immeubles.

La situation ci-dessus décrite qu’on peut également observer non loin de là, au croisement des avenues Kasaï et Tombalbaye ne concerne pas seulement les parages de Kin-  Mazière mais plusieurs autres quartiers de la Gombe.

L’environnement sur le boulevard du 30 juin, à la hauteur du ministère du Travail et de la prévoyance sociale, ou encore vers l’Avenue Haut Commandement est aussi parfois polluée par des odeurs nauséabondes du genre à cause des eaux contenant de la saleté en provenance des immeubles avoisinants qui viennent terminer leur course dans les caniveaux construits par les entrepreneurs chinois lors de la modernisation de ce boulevard. Il semblerait qu’à ce niveau, ce sont eux qui ont perturbé les circuits  de dégagement des eaux tel que construit par les colonisateurs.

Il faudra, estiment d’aucuns, que les autorités urbaines puissent réhabiliter ces circuits ou obliger à chaque propriétaire foncier à la Gombe de prévoir dans sa parcelle une fosse septique au lieu d’exposer la population à des maladies.

Boni Tsala

(BT/Yes)