A quelques heures de l’entrée en vigueur des premières décisions des chefs d’Etat de l’EAC, cette rébellion soutenue par le Rwanda décide de se conformer à ces décisions. "Le M23 sollicite une rencontre avec le médiateur et le facilitateur afin de discuter des points qui le concernent dans ledit communiqué en vue de rétablir une paix durable", peut-on lire dans ce document.

Ce mouvement déclare par ailleurs "accepter" le cessez-le-feu tel que prévu par ce mini-sommet tenu le 23 novembre à Luanda. Mais à condition que "Kinshasa doit l'observer aussi", estime cette rébellion. Le M23 avait au départ boudé les conclusions de ces assises, estimant qu’il n’a pas été représenté. Mais pour le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, le M23 a bel et bien été représenté par le Rwanda, à travers son ministre des Affaires étrangères, Vincent Biruta. « Il faut dire les choses telles qu’elles sont », a ajouté Muyaya. Une représentation que dément le porte-parole adjoint du gouvernement rwandais.

Au regard des conclusions du mini-sommet de Luanda, si le M23 refusait de se désengager et de libérer toutes les zones qu'il occupe, les chefs d'États de la région allaient demander à la Force Régionale de l'EAC d'utiliser la force afin de l'inciter à se rendre.

Dido Nsapu

(DNK/Yes)