En cette date symbolique pour le pays, cette organisation des jeunes hausse le ton quant aux "mauvaises conditions de vie" des familles des militaires.

" Les vaillants militaires qui donnent leurs vies, sont pères, mères, fils et filles issu des familles. Ces familles aujourd’hui par la voix de L’ASBL Cri des familles militaires sortent du silence et disent non aux injustices qu’elles subissent depuis plusieurs années ", déclare Glody Ngonga, président du CFM déplorant une situation qui dessine un "avenir incertain" pour  les enfants des militaires.

Il a énuméré des problèmes dans les secteurs de l'éducation, de la santé, du logement et de l'alimentation de ces familles.

" Les veuves militaires touchent à peine 30 000 francs, après  ou quatre mois. Les militaires vivants ont 200 000 francs de salaire. Avec ça, on ne sait payer les frais scolaires des enfants. Comment même vivre avec cet argent ", déplore une orphéline d'un parent militaire. Elle est aussi femme d'un militaire.

" Nous sommes une famille de huit enfants. On a arrêté avec l'école pour donner la chance à notre aîné de terminer ses études universitaires. Nous saluons l'engagement de M. Glody de faire entendre notre voix. On souffre", a ajouté Maguy, fille d'un militaire.

Glody Ngonga et le CFM en appellent ainsi à l'intervention du Commandant suprême des armées et de la police, le président Félix-Antoine Tshisekedi.   Ils recommandent le réaménagement des infrastructures scolaires au sein des camps militaires et son approvisionnement en mobiliers; l'urbanisation des milieux de vie des familles militaires; la construction des habitations adéquates; la construction des cimetières pour militaires et la régularisation des situations des veuves et orphelins.

Animé par des jeunes, le CMF se donne l'objectif de revendiquer les droits et de réveiller les consciences des familles militaires sur les mauvais traitements qu'elles subissent.

Socrate Nsimba