L’auteur de ce travail scientifique s’est intéressé aux relations entre le pouvoir politique, idéologie et « retoponymisation » qu’il définit comme un acte de langage de l’autorité politique qui participe à un projet idéologique.

En parlant d’une approche qui a consisté à mettre sur pied ces deux toponymes qui se veulent, une approche structurante, dualiste et triangulaire en se basant sur le carré logique idéologique.

Il a démontré que de l’administration de l’Etat indépendant du Congo (EIC), jusqu’au pouvoir de l’AFDL avec sa Commission urbaine de débaptisation en passant par la politique de la Congolisation et du retour à l’authenticité ainsi qu’à la Conférence nationale souveraine, « le toponyme a été au centre des enjeux politiques idéologiques ».

Les avenues et les artères remplacées sont autant des exemples palpables de cette thèse.

Par ailleurs, il a aussi relevé certaines résistances de la population à cette idéologie.

Cette dissertation doctorale lui a valu le grade de docteur en sciences et techniques de l’information avec mention « grande distinction ».

Pour le Pr. Matumweni, promoteur de cette thèse, cette recherche doctorale va permettre de « réécrire l’histoire du Congo pour éclairer les générations futures.

Gisèle Mbuyi

(GM/DNK/Yes)