Ancienne directrice exécutive de l’Union Congolaise des Femmes des Medias (UCOFEM), Anna Mayimona répondant aux questions des confrères autour des reformes électorales en rapport avec la participation des femmes, a appelé à l’amendement de l’article 13 de la loi électorale qui concerne le quota de représentativité féminine.

Selon elle, il serait judicieux d'aligner à ce texte juridique l’article 14 de la constitution, c'est-à-dire, travailler pour atteindre les 50/50. « Certains diraient que c'est irréaliste, mais je pense que c'est juste une question de volonté aussi bien du côté des femmes que des hommes leaders de partis politiques. Avec l'élection des gouverneurs, nous avons vu des candidatures de femmes dans presque toutes les provinces concernées. Donc l'impossible dans le cas de la participation politique des femmes ne serait plus congolais », argue-t-elle.

Au sujet de la place des femmes dans les medias, cette ancienne journaliste reconnait toutefois une évolution quant à ce. « Je pense qu'aujourd'hui, la femme a retrouvé sa place sous le soleil dans la presse nationale. Elle est sur tous les fronts, comme journaliste reporter, productrice, responsable de rédaction, directrice de rédaction, propriétaire de médias », a-t-elle fait savoir.

Par ailleurs, Anna Mayimona appelle les hommes comme les femmes des medias à persévérer sur la voie qui mène vers le changement. Car, estime-t-elle, c'est toute la presse qui va gagner et au-delà, tous les consommateurs qui se retrouveront dans les contenus diversifiés.

Cathy Ibandula

(CI/SNK/Yes)