Le journal AfricaNews qui ouvre le bal titre : « Muyaya vent débout contre les propos injurieux visant le chef de l’Etat ». Ce trihebdomadaire qui relaye Ouragan.cd note que le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, condamne avec la dernière énergie les propos frisant l’injure à l’endroit du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, diffusés sur les réseaux sociaux. «J’invite les organisations professionnelles et toutes celles qui défendent la promotion de la liberté de la presse à condamner avec moi ce comportement récidiviste et tout autre acte qui dépasse les limites de l’exercice de la liberté de la presse. C’est aussi cela notre responsabilité», a déclaré Muyaya.

Pero Luwara, poursuit ce journal, connu pour ses prises de position radicales sur la gestion de la res publica dans ses chroniques politiques a utilisé « des mots trop durs » lors de sa récente sortie médiatique. Son coup de gueule a suscité une vague de réactions dans tous les sens, de la société en passant par les états-majors politiques et même les différents partenaires extérieurs, estime le confrère.

Patrick Muyaya fait remarquer que pour dépénaliser le délit de presse, cela nécessite une modification du Code pénal. « Cela passe par un travail préalable de salubrité médiatique en dénonçant de manière claire et ferme tous les dérapages constatés quotidiennement », ajoute La Prospérité. Une telle réforme ne saurait se faire sans une presse totalement guidée par le respect des règles déontologiques et professionnelles qui constitue la véritable soupape de sécurité de tout journaliste, fait remarquer la consœur de Mont Fleuri.

EcoNews, pour sa part, pense qu’en République démocratique du Congo, le monde des médias reste encore infesté. Ce tabloïd en veut pour preuve cette dernière vidéo d’un chroniqueur politique qui, selon le confrère, « est venu jeter l’opprobre sur toute une profession, alors qu’on célébrait la Journée mondiale de la liberté de la presse ».

Toujours dans cette célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, l’ambassadeur du royaume du Maroc en République démocratique du Congo, Rachid Agassi, a appelé les journalistes congolais à travailler pour « une démocratie saine » dans leur pays, rapporte Le Potentiel.

Dido Nsapu

(DNK/Yes)