Le président Félix Tshisekedi, a désormais pris depuis le mercredi 19 janvier à Brazzaville en République du Congo, à l’occasion de la clôture de la 20ème session ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) le flambeau de la présidence de cette organisation, en présentant dans son discours, un tableau sombre de cette sous-région du point de vue de la croissance.

Pour le nouveau président de la CEEAC,  "Si depuis trois décennies, l'Afrique centrale enregistre une croissance pour le moins louable, le bien-être y reste sensiblement inférieur à celui de toutes les régions" d'Afrique. Les taux globaux de pauvreté de notre sous-région se maintiennent toujours à environ 43%, soit près de la moitié de notre population. Selon certaines estimations, plus de la moitié des jeunes de notre région sont soit à la recherche d'un emploi, soit sous-employés ou encore simplement inactifs ».

En ce qui le concerne, le président de la République du Congo Denis Sassou Nguesso, président sortant de la CEEAC, a interpelé  les pays membres : « Quelles que soient nos difficultés internes, nous ne pouvons pas demeurer les bras croisés, alors que certains partenaires extérieurs concrétisent déjà leurs promesses en faveur du Tchad".

Crée depuis 1983, la CEEAC est composée de la RDC, de la République du Congo, de l'Angola, du Burundi, du Cameroun, de la Centrafrique, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, du  Rwanda, du Sao Tome et du Principe et du Tchad.

Le président Félix-Antoine Tshisekedi qui était accompagné à Brazzaville de quelques membres du gouvernement et de ses collaborateurs prend la tête de la CEEAC au moment où cette organisation est en plaine  réforme.

Boni Tsala


(BTT/PKF)