Dans l'un de ses homélies dont l’extrait est partagé dans les réseaux sociaux, le cardinal Fridolin Ambongo Besungu a évoqué ces propos de Félix Tshisekedi qu’il a jugé de « très graves » de la part du numéro un du pays.

« Mboka ekufi (le pays est mort, ndlr), c’est très grave quand vous entendez ça de celui qui est numéro 1, chargé de donner confiance et espérance au peuple congolais, si lui-même est convaincu que Mboka ekufi,... », s’est indigné le cardinal Ambongo.

Il sied de préciser que Félix Tshisekedi avait tenu ces propos en lingala lors d'une tournée qui a eu lieu du 24 décembre 2021 au 6 janvier 2022, précisément dans son étape de Lodja, dans la province du Sankuru. « Bozala na patience, to ye pona ko salela Congo pe ba Congolais. To ye pona ko yiba mbok’oyo te, ko boma yango te; d’ailleurs eloko yako boma eza lisusu te po mboka esi ekufa. To ye nde ko tombola yango. Ko zongisa yango na esika esengeli ezala», disait Tshisekedi mercredi 5 janvier 2022 à Lodja. Ce qui peut être traduit par : « Soyez patients, nous sommes venus servir le Congo et les Congolais. Nous ne sommes pas venus pour piller et voler ce pays ; d’ailleurs rien ne reste à détruire dans ce pays. Car, il était déjà mort. Nous sommes venus relever et remettre le pays là où il devrait être (Ndlr) ».

Ces propos avaient suscité l’indignation de plusieurs Congolais qui pensent qu’un chef de l’Etat ne devrait pas dire ça. Selon les proches de Félix Tshisekedi, ces propos ont été sortis de leur contexte et déformés par les détracteurs politiques du chef de l’État.

Dido Nsapu


(DNK/Yes)