« Silence à l’Assemblée nationale et à l’UDPS », titre FORUM DES AS qui constate que quarante-huit heures après ces malheureux événements, aucun animateur des instances officielles n’a daigné s’exprimer sur ces incidents qui ont sérieusement écorné l’Etat de droit que prône le parti tshisekediste au sommet de l’Etat.

Selon le tabloïd, « l’implication d’un membre de la famille présidentielle d’une part, et du corps d’élite de l’armée de l’autre explique sans doute ce mutisme ».

LE LIBRE DEBAT évoque un « cocktail ambiant constaté dans le chef de certains ténors du régime UDPS ». Le journal estime que ces ténors « ne sont ensemble que pour la forme, mais tout ou presque semble les diviser. » Il rappelle que depuis plus d’une année en effet, certains poids lourds du parti présidentiel réclament le congrès du parti pour stabiliser confortablement ses structures et mettre les hommes ou les femmes qu’il faut à la place qu’il faut.

« Régime Tshisekedi : un bateau en dérive », titre ECONEWS qui affirme que l’UDPS est apparemment « gagné par l’ivresse du pouvoir ». Le trihebdomadaire n’épargne pas Jean-Marc Kabund qui « a appris à trop rêver ». Comme Icare dans la mythologie grecque, poursuit le tabloïd, Kabund vise le soleil, se confondant par moment à la loi. Entre le Président de la République et Kabund, les fissures sont bien visibles. Ce qui n’écarte plus son exclusion de la cour présidentielle, estime le tabloïd.

Dans son éditorial, CONGO NOUVEAU pense également que Kabund n’est pas loin de la « disgrâce ». L’éditorialiste souligne que « c'est difficile d'admettre que cette expédition punitive à Kingabwa a été faite, sachant qu'elle ne plairait pas du tout au chef de l'État qui revenait le même jour au pays après un séjour dans la capitale malawite ». Pour lui, Jean-Marc Kabund est dans une mauvaise passe.

Socrate Nsimba


(SNK/Yes)