« CENI : la nomination d’un ex conseiller de Tshisekedi comme secrétaire exécutif national jette le discrédit sur le processus électoral (Nouvel Elan) », écrit Actualite.cd. Ce média en ligne rapporte que le parti politique Nouvel Elan, de l'ancien Premier Ministre Adolphe Muzito continue à rejeter la composition actuelle du bureau de la Commission électorale nationale indépendante et réclame toujours la mise en place d’une CENI composée essentiellement des membres de la société civile pour s'assurer de la crédibilité des prochaines élections prévues selon la constitution en 2023.

Le secrétaire général de cette formation politique, Blanchard Mongomba, note, selon la même source, que par la nomination d'un de ses proches comme secrétaire exécutif national à la CENI, le Chef de l'État, Félix Tshisekedi qui n'a pas un bilan à présenter en 2023, prépare une tricherie lors des élections de 2023.

« A lui seul la clé, la serrure et le serrurier. », écrit The Post dans son éditorial. Après et malgré toute l’indignation qui a accompagné la venue mouvementée de Denis Kadima à la tête de la CENI, « celui-ci ne s’est pas privé de s’adjoindre aussitôt les services d’un autre personnage de la même mare. Le choix de Thotho Totokani Mabiku comme secrétaire exécutif national de la CENI, en remplacement de Ronsard Malonda, a soulevé une nouvelle tempête dans l’opinion et remis la CENI au centre d’une nouvelle polémique », commente ce tabloïd.

Déterminée à faire échec à la politisation de la Centrale électorale, LAMUKA, la plateforme de Fayulu et de Muzito projette des sit-in dès ce mois de février, annonce Forum des As. Dans un communiqué signé, lundi 10 janvier, par Martin Fayulu et Adolphe Muzito, la plateforme Lamuka annonce une série d’actions, notamment des sit-in devant le bureau de la CENI, à partir du mois de février, pour réclamer la dépolitisation de cette institution d’appui à la démocratie, ajoute le confrère de la commune de Limete. « Il s’agit concrètement de barrer la route à la nomination de Mabiku Totokani au poste de secrétaire exécutif national de cette institution, en remplacement de Ronsard Malonda », écrit le journal.

La Tempête des Tropiques voit les choses autrement. La présidentielle à deux tours risque d’être dangereuse et retarder ce processus, pense ce journal. Outre les difficultés financières, c'est une réforme qui nécessite la révision constitutionnelle et la modification de la loi électorale, sans compter l'exigence de Lamuka, qui tient aux discussions politiques !

En effet, le débat sur un éventuel retour des élections présidentielles à deux tours est de plus en plus soulevé dans de différents états-majors des partis politiques de la majorité au pouvoir et de l'opposition politique. Mais, fait remarquer le quotidien, il se pose un risque de voir cette présidentielle à deux tours retarder le rendez-vous électoral de 2023. Et, face à ces problèmes soulevés, pense encore ce tabloïd, le timing imparti de 24 mois ne va pas tenir.

Dido Nsapu


(DNK/Yes)