Cette rentrée académique a été ouverte sur fond d’une grève sèche  déclenchée par les assistants et chefs de travaux de toutes les  universités et institut supérieurs publics le même mercredi. Ils  revendiquent l’amélioration de leurs conditions sociales.

Dans la  capitale congolaise, l’Association des cadres scientifiques (ACS) de  l’Université pédagogique nationale, (ACS-UPN) a déploré avec regret  l’abandon et l’indifférence totale dont le personnel scientifique fait  l’objet de la part du gouvernement congolais. Ainsi, cette structure a  décidé la reprise du mouvement de grève à dater de ce jour 5 janvier  2022 pour une durée de 22 jours renouvelable après évaluation.

L’ACS-UPN  exige l’application sans délai du nouveau barème de prime de base  allouée aux cadres et agents des services centraux de l’ESU et à  l’ensemble du personnel scientifique de l’ESU en respectant  l’équivalence des grades.

L’ACS demande également le recensement  de nouvelles unités, la mécanisation de salaire de base et la prime  institutionnelle ainsi que la correction de grades, la création d’une  bourse locale en faveur du personnel scientifique.

En marge de  l’ouverture de l’année académique, le ministre de l’ESU a annoncé le  début des négociations entre le gouvernement et les représentants des  associations et des mouvements syndicaux de son secteur dans les tout  prochains jours, en vue de trouver des olutions aux différentes  revendications.

Ilenda wa Ilenda


(TN/PKF)