Ils sont au total vingt et un joueurs évoluant au pays qui sont depuis le mercredi dernier en stage de préparation en terre égyptienne.

Sur place, Trésor Mputu et ses coéquipiers livreront deux matches amicaux. Le premier, le 5 janvier face à Pyramids FC du Caire. Le 7 janvier face à sélection égyptienne.

Quel est l’intérêt de ce stage de formation ? Selon la FECOFA, il servira de cadre de détection au sélectionneur des quelques valeurs sures à incorporer dans le groupe qui sera appelé à participer aux barrages de la Coupe du monde 2022, en mars prochain.

Mais dans l’opinion, beaucoup ont du mal à saisir l’importance d’une telle initiative pour plusieurs raisons.

Tout le monde le sait, l’ossature de base qui livre actuellement les éliminatoires est constituée essentiellement des expatriés. A cela s’ajoute, l’arrivée de nouveaux pions tels que Silas Katompas qui a désormais son passeport de service ou encore Meschack Elia pour le renfort. Il n’y aura que très peu, voire pas de place pour des joueurs locaux, victimes d’une mauvaise organisation du championnat local. En effet, avec des rencontres irrégulières, il est difficile aux joueurs locaux de se découvrir et suivre un bon rythme de la compétition.

En plus, un stage de football n’est pas la meilleure occasion de détection des talents. Voilà pourquoi certains pensent qu’il aurait été plus profitable au sélectionneur national d’assister à des rencontres du championnat national pour se faire une bonne idée des joueurs plutôt de convoquer un stage qui devait normalement profiter à l’équipe de base.

Non qualifiée pour la phase finale de la CAN, la RDC devait saisir cette fenêtre de trêve hivernale pour réunir son équipe de base à deux mois des barrages, question de chercher des automatismes avec de nouveaux-venus. Pendant que leur potentiel adversaire sera à la CAN et aura la compétition en jambe, les Léopards seront, chacun de son club.

Socrate Nsimba


(SNK/Yes)