« Nous savons que le joueur jouit de toute sa liberté pour venir au pays et ceci, sans inquiétude à l’instar de son compatriote Ben Malango Ngita qui était presque dans le même litige avec Mazembe. Il est injuste d’imputer cette responsabilité à Mazembe qui n’est ni de loin ni de près concerné par une affaire personnelle de Meschack », a déclaré le manager du TP Mazembe.

Dans un live sur facebook, Meschack Elia, qui décline depuis plus d’une année les convocations de l’équipe nationale, a laissé entendre que dès que le Tribunal arbitral du sport tranchera son litige avec Mazembe, il sera disposé à jouer avec les Léopards qui se préparent à livrer les barrages pour la Coupe du monde en mars prochain.

La FIFA avait donné raison à Mazembe et sommé Young Boys de Bern de payer au club congolais des indemnités de transfert de Meschack Elia. Alors que Mazembe avait, en 2019, envoyé le joueur à Anderlecht pour un essai, puis un accord de transfert, Elia avait préféré, sur conseil de son manager, jouer pour le club suisse.

La FECOFA avait alors suspendu le joueur pour une année, avant que la FIFA ne lève cette sanction.

Pour le joueur, c’est ce litige qui l’empêche de rentrer au pays, or le TP Mazembe l’accusait d’avoir obtenu un statut d’exilé politique en Suisse.

« Nous devons interroger la Fédération congolaise de football (FECOFA) sur les types de documents que le joueur détient et la direction générale de migration (DGM) sur son statut en Suisse », a ajouté Frédéric Kitenge.

Pour lui, « ceux qui sont en train de vouloir tirer profit de cette affaire devraient bien réfléchir avant de condamner le TP Mazembe ».

Après Silas Katompa qui est désormais éligible à la sélection nationale après avoir obtenu son passeport de service, un retour d’Elia sera un renfort important pour les Léopards qui visent une deuxième participation à la Coupe du monde 48 après la première.

Socrate Nsimba


(SNK/Yes)