Deux cent cinquante filles Kuluna vont être initiées aux métiers afin de devenir autonomes et assurer leur réinsertion socioéconomique. « Nous leur apprenons des métiers après, nous leur donnons du travail, pour qu’elles vivent avec les fruits de leurs mains », a déclaré mardi 14 décembre la présidente de la Synergie des femmes de la société civile (SYFES), Rose Mutshanga.

Lors du lancement de la deuxième phase du projet « Jeunesse sobre, communautés plus saines, transformer les jeunes violents à Kinshasa », elle a indiqué que ce programme qui vise à aider ces filles à quitter la rue et à abandonner le banditisme urbain.

Rose Mutshanga a précisé que ces filles vont bénéficier d’une formation psychosociale et professionnelle pour les aider à quitter l’état de consommation de drogue, et autres substances toxiques pour se donner à une vie meilleure.

« C’est par l’abandon de la drogue, de l’alcool et autres substances toxiques, de commencer les cours psychosociales, pour qu’elles puissent revenir à la raison et emboiter les pas sur un bon chemin », a-t-elle ajouté.

Rose Mutshanga affirme que le phénomène Kuluna prend tellement de l’ampleur dans le pays et cela risque de perturber la quiétude de la ville.

Elle invite le gouvernement et d'autres partenaires à aider ce programme.

« Voilà pourquoi nous faisons appel, à l’Etat congolais de pouvoir accompagner ce programme, mais aussi à d’autres partenaires, pour qu’on puisse aider nos enfants à quitter la rue, à quitter le banditisme urbain », a poursuivi Mme Mutshanga.

Le programme « Jeunesse sobre, communautés plus saines, transformer les jeunes violents à Kinshasa » est exécuté par la Synergie des femmes de la société civile (SYFES) en partenariat avec la Fédération mondiale de lutte contre la drogue.

Raymond Okeseleke


(ROL/PKF)