Le patron de l’orchestre Quartier Latin est condamné par la cour d’appel de Versailles pour la séquestration de quatre de ses ex-danseuses. Il a été relaxé en ce qui concerne les griefs d’agressions sexuelles selon le principe de droit « le doute profite à l’accusé ».

Quant à l’accusation de séquestration de quatre de ses danseuses qui lui ont porté plainte, la cour a condamné l’accusé à 18 mois d’emprisonnement avec sursis probatoire de 3 ans. Et donc la cour a acquitté la méga star africaine.

C’est à un revirement que l’on assiste lorsque l’on sait que lors de l’audience du 25 octobre, 8 ans de prison ferme avaient été requis contre Koffi Olomidé.

Faut-il le rappeler, en mars 2019, en première instance, le tribunal de Nanterre l’avait condamné à deux ans de prison avec sursis pour « atteinte sexuelle » sur l’une des jeunes femmes, déclarée mineure au moment des faits, et relaxé des poursuites concernant trois des danseuses.

S’agissant de l’accusation d’agression sexuelle, les déclarations contradictoires des victimes n’ont pas convaincu la cour. Par contre, la séquestration n’a suscité l’ombre d’aucun doute, ces anciennes danseuses ayant été privées de toute liberté et surveillées constamment.

Par ailleurs, deux gardes de Koffi Olomidé, précisément MbilaKakese et OgimaTsasaNduka, ont été eux condamnés à six mois d’emprisonnement avec un sursis probatoire de trois ans.

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(TN/PKF)