Le but de cette campagne de sensibilisation était de recueillir les désidératas de ces femmes afin de formuler des plaidoyers  pour  la création des opportunités d’accès au marché transfrontalier et de mettre en œuvre des orientations spécifiques.

« Nous avons jugé bon de venir auprès des femmes commerçantes puisque la violence, ce n’est pas seulement sur le plan sexuel tel qu’on le voit mais,  c’est aussi  sur le plan économique, car celles-ci  sont souvent victimes.

C’est pourquoi nous sommes venues nous enquérir de toutes les difficultés qu’elles rencontrent au niveau de leurs marchés.

Nous nous attendons à récolter tout ce qu’il y a comme désidératas afin de les ramener auprès des autorités afin qu’ensemble avec eux, nous puissions améliorer la situation économique et commerciale de la femme congolaise », a expliqué la coordinatrice de la ville de Kinshasa pour le  Forum d’Entreprenariat des Femmes Congolaises (FEFCO), Victorine Mweni.

Cette sensibilisation appuyée par ONU-Femmes à travers son projet de « Réforme et de Dissémination des lois favorables à l’entrepreneuriat des femmes » initié dans le cadre du Projet d’appui au développement des micros, petites et moyennes entreprises (PADMPME), est l’une des étapes du mécanisme de plaidoyer sur l’amélioration du climat des affaires, a-t-elle  conclu.

Raymond Okeseleke


(ROL/Yes)