C'est ce qu'affirme l'UNESCO dans son dernier rapport sur le suivi mondial de l'éducation (GEM) publié vendredi.

Le rapport prévient qu'il y a un risque croissant d'inégalité et d'exclusion dans l'offre d'éducation en raison de la mauvaise réglementation de l'enseignement privé dans de nombreux pays à faible revenu.

Cela va à l'encontre des aspirations de l'Objectif de développement durable 4 visant à fournir une éducation de qualité inclusive et équitable pour tous.

L'étude montre qu'en Afrique subsaharienne, près de 40 % des dépenses des ménages sont consacrées à l'éducation. Le Ghana est le premier pays au monde pour les dépenses d'éducation, avec 13,1 %.

Le directeur du rapport GEM, Manos Antoninis, indique que l'impact du COVID-19 a comprimé davantage les budgets familiaux, rendant les frais de scolarité et autres dépenses inabordables pour beaucoup.

Le rapport prévient que 8 % des familles des pays à revenu faible ou intermédiaire doivent emprunter de l'argent pour payer la scolarité de leurs enfants. Ce taux atteint 30 % dans des pays comme l'Ouganda et le Kenya.

L'UNESCO souhaite que les gouvernements s'engagent davantage à fournir 12 ans d'éducation gratuite et de qualité pour tous, dans l'intérêt des pauvres qui ne peuvent pas se payer un enseignement privé.

BBC


(Yes)