Au stade Tata Raphaël, lieu qui doit accueillir le village des jeux dont 12 immeubles de 7 niveaux pour loger les délégations, les travaux sont quasiment à l'arrêt.  De quoi nourrir des inquiétudes chez les inspecteurs de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Une délégation conduite par la Libanaise Zeina Mina, directrice du comité international des Jeux de la francophonie, est à Kinshasa depuis le 13 novembre. Une autre est attendue début décembre prochain. Objectif : tenter de définir un calendrier réaliste pour la tenue de ces Jeux.

Pour l'heure, selon certaines indiscrétions, l'OIF hésite entre le report et annulation pure et simple de ce rendez-vous sportif et culturel qui doit normalement accueillir les athlètes des 88 pays membres de l'OIF du 19 au 28 août 2022 à Kinshasa.

Mais pour le directeur national de ces jeux, Isidore Kwandja Ngembo, qui a remplacé Didier Tshiyoyo, limogé en octobre dernier sur demande de l'OIF  pour notamment des incohérences dans la gestion financière, tout sera prêt en juin 2022. Même promesse pour le gouvernement, à travers le Premier ministre, Sama Lukonde.  Mais sur le terrain, rien de convainquant, à moins qu'il ait un plan B. Certaines sources parlent de la réquisition des immeubles privés construits à proximité de la Foire internationale de Kinshasa (FIKIN), en substitution de ceux qui devraient être construits au stade Tata Raphaël.

Une chose est sûre : le temps n'est plus un allié des autorités congolaises.

Socrate Nsimba


(SN/PKF)