Digitalcongo.net a pu se procurer une copie de ce rapport. On peut noter qu’au cours des premiers dix mois de cette année les groupes armés encore actifs dans les territoires de Masisi et Lubero dans la province du Nord-Kivu sont auteurs de plus de deux mille cas d’atteintes aux droits humains et de violations du droit international humanitaire contre plus de huit cents enregistrés en 2020.

Le rapport note que le nombre de violations et d’atteintes aux droits international humanitaire est en constante augmentation dans ces deux territoires depuis plus de cinq ans maintenant. Les groupes armés ainsi que les forces de sécurité et de défense de la RDC en sont responsables, rapporte ce document.

Ces atteintes, précise le BCNUDH, comprennent entre autres plus de quatre cent personnes sommairement exécutées, plus de mille autres blessées lors d’attaques armées et plus de trois cent victimes de violences sexuelles.

Cela sans compter plus de six cents violations des droits de l’Homme et du droit international humanitaire. Par rapport à 2020, l’augmentation est à plus de trois cas enregistrés, commis par les forces de sécurité et de défense dans ces deux territoires.

Ilenda wa Ilenda


(TN/PKF)