Des centaines de manifestant ont répondu présents à l’appel des laïcs protestants et catholiques à manifester contre la politisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ce samedi 13 novembre à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Mais il y a aussi une forte présence des politiques, notamment ceux du Front commun pour le Congo (FCC) de l’ex-président Joseph Kabila.

Et au niveau du rond-point Moulaert, dans la commune de Bandal, plusieurs leaders et cadres du FCC sont également dans la rue avec, à leur tête, Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD). L’ex-candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre 2018 a donné les motivations, selon lui, de cette marche des forces politiques et sociales, estimant que le pays est géré par des incompétents.

« Nous allons continuer jusqu’à ce que les incompétents comprennent que le peuple veut se prendre en charge. Des incompétents pareils, des microbes politiques. La dictature que nous n’avons jamais connue, une dictature qui dépasse celle de Mobutu », a déclaré Ramazani Shadary devant la presse à Bandal.

Cette marche qui a débuté dans trois points différents de la ville de Kinshasa, à savoir, Lemba Terminus, Place Sakombi, dans la commune de Ngaliema et le Marché de Sélembao, dans la commune éponyme, a eu comme point de chute le stade Tata Raphaël. Une procession, jusque-là sans incident majeur, mais qui a eu lieu sous la pluie. Du côté du FCC, plusieurs autres personnalités ont marché, notamment l’actuel coordonnateur de la cellule de crise de la plateforme, Raymond Tshibanda, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku.

De l’autre côté de la même opposition à Félix Tshisekedi, il y a aussi l’ex-Premier ministre, Adolphe Muzito, l’ancien ministre en charge des Relations avec le Parlement et Jean-Pierre Lisanga Bonganga.

Dido Nsapu


(DN/PKF)