"Hier vous avez rejeté une première fois et à juste titre une première liste non consensuelle. Nul ne peut envisager un seul instant qu'aujourd'hui vous puissiez avaliser le travail partisan d'une commission paritaire contestée au risque de jeter sur la CENI un tel voile de suspicion qu'il lui sera impossible d'accomplir sa mission d'organiser, en toute indépendance, neutralité et impartialité des scrutins libres, démocratiques, transparentes et inclusifs", peut-on lire dans sa lettre réceptionnée ce 20 octobre à la présidence de la République.

Pour Katumbi qui rappelle les valeurs démocratiques qui ont justifié son adhésion à l'Union sacrée, là où l'Assemblée nationale a échoué, il revient à Félix-Antoine Tshisekedi de "forger "cet indispensable consensus, seule voie à même de garantir un cyclt électoral apaisé".

Katumbi demande également au président d'imposer aux responsables de l'Union sacrée le respect des textes afin de ne pas y laisser prospérer les antivaleurs, notamment la corruption, le débauchage et l'achat des consciences.

Évidemment, Ensemble pour la République dénonce le fait que le poste lui réservé à la CENI soit occupé par un membre non désigné par le parti moins encore ses deux groupes parlementaires.

Socrate Nsimba


(SNK/Yes)