Ce projet qui est mené par les entreprises SCTP, TCC, SINOHYDRO, consiste en la construction d’un réseau ferroviaire urbain de 300 km dans la capitale dont 75 km existant sont à réhabiliter et à moderniser.

Les travaux sont repartis en 4 phases. La première part de la gare centrale à l’aéroport international de N’djili, avec 25 km. La deuxième phase s’occupera de la plaine de Kinshasa en construisant un train urbain le long des grandes artères de la capitale. La troisième phase s’exécutera sur la boucle Kintambo-Mimosa–Kinsuka-UPN-Cité verte-Kimweza-Matete. Enfin la dernière phase partira de l’aéroport jusqu’à Maluku.

Prenant la parole, le numéro Un de l’entreprise Trans Connexion Congo (TCC), promoteur du projet, a indiqué que l’objectif est de réaliser 3.000.000 de déplacements par jour jusqu’à la fin de la construction de la troisième phase du projet.

Pour sa part, le premier citoyen de la ville, Gentiny Ngobila Mbaka, s’est dit satisfait dudit projet de réhabilitation de la voie ferrée qui parviendra à résoudre le gros souci des embouteillages de la ville de Kinshasa en désengorgeant le trafic.

Cependant, pour y arriver, la TCC, en collaboration avec la ville de Kinshasa, a fait recours aux experts du chemin de fer qui travaillent en synergie en vue de remplacer les rails vieux de l’époque coloniale qui ne répondent plus aux normes actuelles.

En dépit de cela, la Société commerciale des transports et des ports (SCTP) sera en charge d’exécuter les travaux financés par la Chine, l’Italie et les entreprises françaises.

La SINOHYDRO, une filiale de Power change, a, à son actif, plus de 47 projets déjà réalisés en République Démocratique du Congo. A cela s’ajoute également ITALFER, une société anonyme d’ingénierie ferroviaire qui intervient sur les grands projets au monde.

Il faut souligner que le gouvernement central a été représenté au cours de ladite cérémonie par différents ministères concernés par le projet, dont le ministre d’Etat en charge du Portefeuille, Adèle Kahinda.

Gisèle Mbuyi


(GM/Yes)