« Mboso n’a pas cédé aux intimidations », titre LA REFERENCE PLUS. Aucun consensus ne s’étant dégagé autour de la désignation du président de la CENI par les confessions religieuses, l’Assemblée nationale a été obligée de décider, rapporte la consœur.

C’est Denis Kadima qui sera le successeur de Corneille Naanga. Samedi au cours d’une plénière surchauffée, les députés ont entériné la candidature de cet expert en matière électorale. C’est une étape majeure franchie dans ce processus, mais les contestations sont vives côté opposition et même au sein de la majorité pro-Tshisekedi, constate ce journal d’informations générales.

Après l’entérinement des membres du bureau de la centrale électorale, « CENI : cap sur les préparatifs des élections », affiche à la Une FORUM DES AS.

Pour ce journal, plus de temps à perdre. La précédente CENI étant démissionnaire depuis le 30 juin 2019, après le travail des élus nationaux, le PV de la séance devrait être envoyé aussitôt au chef de l’Etat en vue de l’investiture de nouveaux membres de la Centrale électorale.

Le confrère estime, en effet, qu’il faut aller de l’Avant, n’en déplaisent à certains leaders politiques dont on connait la position sur cette « ligne rouge » à ne pas franchir que représenterait cette installation du Bureau de la Ceni « sous pression du pouvoir politique et sans consensus entre les confessions religieuses »

Dans le même registre, L’AVENIR note que visiblement, tout le monde s’est rendu compte qu’une partie de la classe politique n’était pas prête à aller aux élections, accros au dialogue et conciliabules pour se remplir les poches au détriment du peuple, a multiplié les obstacles, dont l’objectif était de provoquer le glissement du calendrier électoral et au finish, accuser le pouvoir en place de manquer de volonté politique.

Dans son éditorial, CONGO NOUVEAU pense que l’installation forcée de Denis Kadima sonne comme un défi lancé aux catholiques et aux protestants qui se sont catégoriquement opposés à sa candidature.

En dehors de la Cenco et de l’ECC, fait remarquer le confrère, plusieurs autres organisations de la société civile n’ont pas validé le choix de Denis Kadima. Des sources renseignent que certaines chancelleries occidentales bouderaient aussi ce choix qui n’a pas été fait de façon consensuelle.

Maintenant que le pouvoir en place a réussi à imposer son choix, il lui reste à savoir gérer les conséquences. La mobilisation réussie par Fayulu et Muzito est un signal fort pour le camp au pouvoir, estime CONGO NOUVEAU.

Sous le titre : « Moïse Katumbi : pas de trahison ! », LA REPUBLIQUE souligne que contre la volonté collective, des partis de la plateforme Union sacrée de la Nation ont fait cavalier seul en entérinant la candidature amplement contestée de Denis Kadima.

La formule cavalière ayant conduit à cette sanction enlève toute sa substance à l’indépendance tant recherchée de la CENI avec pour conséquence le discrédit sur les résultats des scrutins qui pointent à l’horizon.

Dans un communiqué publié à ce sujet, L’Ensemble pour la république de Moïse Katumbi dénonce avec la dernière énergie le forcing, les pratiques du débauchage et de corruption tendant à, imposer au peuple congolais, par la voie d’une CENI de pacotille, un nouveau cafouillage électoral en 2023 dans le seul but d’établir un pouvoir totalitaire et inique.

Ilenda wa Ilenda


(TN/Yes)