Le groupe de six (G6) conduit par l’Evêque Dodo Nkamba a renouvelé son choix sur le candidat Denis Kadima et déposé une correspondance dans ce sens à l’Assemblée nationale. Réagissant à cette situation, l’Abbé Donatien Nshole a indiqué que pour la CENCO, « le problème, c’est cet acharnement, ce déterminisme qui ne peut que s’expliquer en politique, alors qu’on est religieux. Ça fait suspecter un agenda caché ».

Egrenant sur Télé 50, les raisons de leur refus sur la candidature de Kadima, il a fait savoir en premier, que cette candidature a été accompagnée de menaces et intimidations. Pour lui, C’est une preuve palpable.

Il a rappelé que « nous avons signé un communiqué conjoint dénonçant des intimidations, des menaces autour du travail qu’on faisait et c’était pour la personne de Kadima. Alors bizarrement, les mêmes personnes qui ont été menacées, qui ne pouvaient même pas passer la nuit chez eux ont changé d’idées du jour au lendemain. Cela signifie qu’ils ont cédé aux pressions ».

Deuxièmement, c’est une candidature qui a été accompagnée de tentatives de corruptions, a –t-il soutenu. « Imaginez qu’un religieux vienne trouver un autre pour lui dire que  Kadima est le candidat du chef. D’ailleurs, la jeep est là ».

Et ce prélat catholique de poursuivre : « Nous sommes des religieux, il y a quand même un minimum d’éthique dont nous devons tenir compte. Et nous-mêmes en élaborant le critère de sélection, nous avons catégorisé des critères. Il y avait des critères techniques et sur ce plan-là, personne ne reproche à Kadima sa technicité. Mais il y a le volet éthique ».

Une autre preuve avancée, c’est quand la situation s’est bloquée. Ce sont les acteurs politiques qui soutiennent le candidat dont il est question qui, particulièrement sont venus vers l’ECC pour leur faire pression afin qu’elle se désolidarise de la CENCO.  « C’est une affaire entre confessions religieuses et pourquoi maintenant ce sont les politiciens qui viennent négocier avec nous », s’est interrogé l’Abbé Nshole.

Ilenda wa Ilenda


(TN/Yes)