Christelle Esso Masahalo Meyebenawe est l’une des oratrices de la 1ère édition des assises du Forum international des femmes africaines qui a abordé le sous thème : « Equité genre dans l’éducation et dans le métier technique du cinéma »

Madame Masahalo est vice présidente du haut conseil de la société civile d’Afrique sud saharienne et présidente de l’association pépinière internationale des acteurs de cinéma en république togolaise.

A l’en croire, l’éducation c’est celle qui se fait à la maison par les mamans mais qui continue aussi à l’école par la scolarisation. « On ne peut être entrain de réclamer la parité, demander des postes de prise des décisions quand on ne veut pas aller à l’école » affirme- t- elle.

Cette femme leader de la république du Togo déclare qu’il ya des moments où on cherche des femmes à des postes importantes mais qui ne s’y présentent par manque des compétences. « Donnons des opportunités à nos filles d’aller à l’école pour qu’il y ait cette chance des parités que nous réclamons tant » renchérit-elle.

Cette activiste de la société civile préconise la professionnalisation des filles dans des domaines inexploités tels que le cinéma ou l’entrepreneuriat culturel. « Au cinéma, on manque des femmes derrière la camera, elles sont encore très peu puisque la plupart d’entre elles préfèrent être actrices » ajoute -t- elle.

Parlant de l’association pépinière internationale des acteurs de cinéma, madame Christelle Esso déclare que son organisation forme les filles dans plusieurs secteurs du cinéma, au total plus de 22 métiers dont le captage, le montage etc.

Abordant l’aspect gestion de la chose publique, madame Masahalo affirme que son pays le Togo fait parti des meilleurs pays en leadership puisque ayant une dame à la tête du gouvernement ; une présidente de l’assemblée nationale ainsi qu’une femme ministre de la défense.

Christelle Esso lance un appel à toute personne qui veut développer l’économie sociale de l’Afrique par le cinéma à financer son grand projet du tournage de 8 épisodes ‘‘sur la cybercriminalité ’’qui sera fait uniquement par les femmes, de la production à la post production.

Cathy Ibandula


(CI/Yes)