Le Vice-ministre de la Justice, Amato Bayubasire a ouvert le 21 septembre 2021 par visioconférence un atelier ayant trait à l’adoption d’un mécanisme de mise en œuvre de l’arrêté interministériel de 2013 et l’arrêté 1250 du 6 novembre 2013 du ministre de la santé publique portant modalités de fixation de prestation des soins dans les établissements pénitentiaires de la Rdc.

Cet atelier organisé en collaboration avec la Monusco connait la participation des représentants des gouverneurs des provinces de l’Ituri, du Nord-kivu, du Sud-kivu et du Tanganyika, les chefs de division de la santé, les médecins chefs de zone, les directeurs des prisons de ces autres provinces représentant les douze prisons prioritaires.

Dans son speech, le secrétaire général de la justice, Georges Mfulu Mabi Makanda a déclaré que les prisons congolaises ainsi que les centres de détentions sont confrontées aux problèmes d’infrastructures, du personnel, des équipements ainsi que des intrats pour assurer efficacement les prestations de santé de qualité aux détenus.

A ce problème s’ajoutent d’autres liés au système national de santé publique qui n’intègre pas encore les prestations médicales des établissements pénitentiaires.

Le Directeur du bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme, représentant le représentant adjoint du secrétaire général des Nations unies en Rdc chargé des opérations et Etat de droit, Abdoul Aziz Thioye a quant à lui précisé que le gouvernement de la Rdc a reconnu la nécessité d’améliorer les conditions de détention dans son nouveau programme.

Un engagement très fort a été noté et cet engagement s’est traduit par la mise à disposition des ressources qui ont permis d’améliorer les conditions sanitaires, de fournir des rations alimentaires aux détenus.

Il a en outre indiqué que ces efforts notables sous la conduite de la ministre d’Etat, ministre de la justice et Garde des sceaux sont très encourageants et méritent d’être soutenus et renforcés par des mesures législatives pour être pérennes notamment pour la prévention et la répression de la torture et autres traitements inhumains ou dégradants dans les lieux de détention.

Prenant la parole, le vice-ministre à la justice, Amato Bayubazire a évoqué les dernières images montrant plusieurs personnes dans les prisons de Kabare et de Kalehe au Sud-kivu en situation sanitaire et nutrition précaires qui n’ont pas manqué d’interpeller toute conscience éprise d’humanité.

Il a par ailleurs rappelé les responsabilités partagé entre le gouvernement central et les gouvernements provinciaux dans la gestion nutritionnelle et sanitaire des prisonniers.

S’adressant au secrétaire général à la justice, ses services de division et directeurs de prisons pour s’assurer que le peu de moyens financiers et médicaments mis à la disposition des prisons par le gouvernement congolais sont gérés au profit de véritables prisonniers dans les prisons.

Et de renchérir qu’au moment opportun, un contrôle approprié dégagera la responsabilité de tout défaillant.

Gisèle Tshijuka


(GTM/Yes)