Des voix s’élèvent de plus en plus dans les rues de Kinshasa à la veille de la reprise des enseignements où des parents redoutent le pire en raison de la forte hausse des effectifs scolaires dans les établissements publics.

Face à cette situation chaotique, certains parents ont indiqué à Digital Congo être sur le point de saisir certains syndicats du secteur en vue d’alerter le Gouvernement sur le fait qu’un retour en classe le 4 octobre non préparé de façon adéquate serait synonyme de mise en danger de la communauté scolaire. Ils ont insisté notamment sur des effectifs par classe ayant déjà dépassé le seuil maximum requis pour chaque salle de classe.

Les signaux également que renvoie la gestion de la crise de la COVID-19 par les autorités publiques ne sont guère rassurants. Le Gouvernement ferait mieux de construire de nouveaux bâtiments et doubler le nombre des enseignants. Ils ont beaucoup insisté sur la nécessité de parer comme il convient à l'éventuel impact négatif que des activités scolaires mal adaptées pourraient avoir sur la vie des enfants.

Au cours du 19ème Conseil des Ministres tenu vendredi 10 septembre 2021, Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a fait état de différents besoins identifiés dans le sous-secteur de l’EPST en guise des préparatifs de la rentrée scolaire 2021-2022 dans les meilleures conditions.

‘’ La pandémie à Coronavirus qui affecte la planète depuis bientôt deux ans a conduit au réaménagement du calendrier scolaire 2021-2022. Tenant compte de 220 jours d’enseignement, ce dernier fixe la rentrée scolaire au lundi 4 octobre 2021 et la clôture au mardi 19 juillet 2022 ‘’, rapporte le compte rendu du Conseil des Ministres.

Qui, à tout dire, poursuit en informant que le Ministre de l’EPST a annoncé que l’année scolaire 2021-2022 sera placée sous le signe de la rigueur et de l’excellence. A cet effet, précise ledit compte rendu, certaines actions sont projetées.

Ces dernières sont la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire dans les écoles publiques ; le redressement du sous-secteur de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique à travers les mécanismes de lutte contre les antivaleurs qui minent le système éducatif; la formation permanente et améliorée des inspecteurs, enseignants et gestionnaires pour le meilleur exercice de leurs fonctions puis, enfin, l’assainissement de l’environnement scolaire en vue de promouvoir la qualité des enseignants.

Raymond Okeseleke


(ROL/Yes)